Noires Amériques – Conversation littéraire animée par Rodney Saint-Éloi avec Chloé Savoie-Bernard

À PROPOS |

Les discussions sur le racisme et le vivre-ensemble reviennent avec insistance ces dernières années. En Amérique du Nord, la vague de protestations dans le cadre du mouvement La vie des Noirs compte soulève de nombreuses questions et interrogent la capacité des communautés et des individus à collaborer.

Présentée par le Centre de la francophonie des Amériques et l’Alliance française de Chicago, NOIRES AMERIQUES. Conversations littéraires animées par Rodney Saint-Éloi est une série de cinq rencontres littéraires en ligne qui se tiennent du 26 janvier au 23 février 2021Ces rencontres littéraires ont pour but de promouvoir les valeurs de l’inclusion, du dialogue et de faire découvrir la richesse et la diversité de la littérature francophone du continent américain. 

Rodney Saint-Éloi, écrivain et directeur des éditions Mémoire d’encrier (Québec), orchestre les cinq grands entretiens en donnant la voix à cinq auteur.e.s francophones d’origines diverses qui habitent le grand territoire des Amériques. Naturellementla question de l’altérité et de la liberté comme celle de la condition des Noirs constituent le fil conducteur de la série NOIRES AMERIQUESChaque auteur.e.s invité.e.sà travers ses écrits et ses expériencesprésente son point de vue sur le colonialisme et le racisme.

 

LA SÉANCE DU 9 FEVRIER À 15H (PST) AVEC CHLOÉ SAVOIE-BERNARD | 

Les écrits de femmes, la poésie féminine, le féminisme et le racisme au Québec et l’immigration sont les principaux sujets qui seront abordés lors de cette conversation littéraire.

Chloé Savoie-Bernard, poète, fait partie de la jeune génération de femmes écrivaines au Québec. Quête identitaire, à la croisée des genres et catégories, elle rassemble la parole des centaines de femmes oubliées par l’histoire. Elle repense la figure du féminin et dresse le portrait des milléniaux. Elle évoque la femme-poète Anne-Marie Alonzo qu’elle considère comme une absente de trop. « Puisque que personne n’en parle jamais et que sa langue, sa fluidité était magnifique et sa présence tellement hors-normes dans le paysage littéraire d’alors au Québec, cette poète lesbienne handicapée et immigrante qui a tout fait, des livres, en éditer, être partout et si vivante. »