Noires Amériques – Conversation littéraire animée par Rodney Saint-Éloi avec Alain Mabanckou

À PROPOS |

Les discussions sur le racisme et le vivre-ensemble reviennent avec insistance ces dernières années. En Amérique du Nord, la vague de protestations dans le cadre du mouvement La vie des Noirs compte soulève de nombreuses questions et interrogent la capacité des communautés et des individus à collaborer.

Présentée par le Centre de la francophonie des Amériques et l’Alliance française de Chicago, NOIRES AMERIQUES. Conversations littéraires animées par Rodney Saint-Éloi est une série de cinq rencontres littéraires en ligne qui se tiennent du 26 janvier au 23 février 2021Ces rencontres littéraires ont pour but de promouvoir les valeurs de l’inclusion, du dialogue et de faire découvrir la richesse et la diversité de la littérature francophone du continent américain. 

Rodney Saint-Éloi, écrivain et directeur des éditions Mémoire d’encrier (Québec), orchestre les cinq grands entretiens en donnant la voix à cinq auteur.e.s francophones d’origines diverses qui habitent le grand territoire des Amériques. Naturellementla question de l’altérité et de la liberté comme celle de la condition des Noirs constituent le fil conducteur de la série NOIRES AMERIQUESChaque auteur.e.s invité.e.sà travers ses écrits et ses expériencesprésente son point de vue sur le colonialisme et le racisme.

 

LA SÉANCE DU 16 FEVRIER À 15H (PST) AVEC ALAIN MABANCKOU | 

La vie entre l’Europe et l’Amérique, l’écriture actuelle sur le racisme, la Société des Ambianceurs et des personnes élégantes (SAPE) et James Baldwin sont les principaux sujets qui seront abordés lors de cette conversation littéraire.

Alain Mabanckou (Prix Renaudot 2006) est le plus Américain des Congolais. Il s’installe depuis une quinzaine d’années en Californie, écoute les rumeurs d’Amérique et nous en communique les moindres frissons. Il écrit son « autobiographie américaine » où nous retrouvons les traces et mirages de l’Amérique. Il dialogue aussi dans sa Lettre à Jimmy, avec James Baldwin, grand-frère, ami et confident, qui demeure une source d’inspiration « inépuisable » : « À la lecture de Baldwin, on réalise combien sa vision du monde et ses idées sont actuelles. Il pose des questions essentielles sur l’identité, la négritude, le statut de la littérature noire et les conditions de l’écrivain. »